jeudi 20 octobre 2011

Le Chien Andalou


Découverte d’un mini film en noir et blanc, muet, qui commence comme n’importe quel film, avec les personnages, le contexte… Un homme allume une cigarette, se dirige sur le balcon. Plusieurs plans s’enchaînent successivement, et tout à coup on bascule dans le sanglant : l’homme coupe l’œil de sa femme. Forcément, ma première réaction fut l’écœurement, ne m’attendant  pas à une scène de ce genre (étant donné le début). Cependant la suite est moins violente, elle vire plus dans le surréalisme.
Des scènes étranges et parfois incompréhensibles se succèdent. En bon spectateur, j’essaie de trouver un sens à l’histoire, à la suite logique des évènements. Mais c’est justement ça qui fait l’originalité et le style de ce court métrage : tout d’abord la suite est complètement imprévisible, ensuite on a l’impression que l’histoire est un bric à brac de faits farfelus et irréels.

Il y a tout de même une sorte de fil conducteur avec l’homme, qui, après s’être fait renversé par une voiture, meurt. La femme rassemble ses affaires sur le lit du défunt. Sauf qu’il réapparait quelques temps plus tard, sur ce même lit. On découvre que des fourmis sortent de sa main. On voudrait presque nous faire passer ça pour un fait réel alors qu’il est flagrant qu’il s’agit d’un trucage.
Dans ce film j’ai remarqué aussi une volonté de jouer avec les transitions de certaines scènes, ou en tout cas de créer un parallèle entre plusieurs images. Comme par exemple le parallèle entre une aisselle et un oursin.

Parfois, c’est comme si le personnage vivait deux scènes en même temps, lorsqu’il y a un parallèle entre des livres que tient dans sa main un personnage, qui soudainement se changent en arme.

On va que le metteur en scène s’amuse avec les images et avec les sens, compréhensibles ou non.

mercredi 12 octobre 2011

Anish Kapoor

Anish Kapoor au musée des Beaux Arts de Nantes




Anish Kapoor au Grand Palais

"Yellow"